Si l’on entend régulièrement des laboratoires promettre des avancées cruciales dans le traitement des maladies neurodégénératives, les attentes sont souvent déçues et le sentiment d’impuissance empoigne médecins, soignants, patients et leurs proches. Tous se languissent, s’impatientent, mais la panacée miraculeuse qui permettrait de prévenir et de guérir la maladie tarde à venir. On devine qu’il faut tempérer son optimisme. Les traitements pour combattre la maladie d’Alzheimer, « canular », « imposture » ?
Comment revitaliser la confiance en la possibilité d’atténuer l’épreuve de la maladie, quand congrès après congrès, colloque après colloque, on comprend que si l’on progresse dans la description des syndromes et de leur évolution, les remèdes semblent plus lointains ?
Cette conférence veut mettre en perspective des raisons d’espérer. Certaines innovations dans le champ de l’accompagnement autorisent, à parler d’authentiques progrès. C’est une nouvelle philosophie du soin qui émerge. L’enjeu de la conférence est d’évoquer quelques propositions novatrices et de susciter chez les médecins, soignants, aidants, élus et familles le désir d’aller plus loin.
Objectifs généraux :
- Contextualiser la problématique
- Explorer les stratégies novatrices pour tenir en humanité les personnes atteintes de maladies dégénératives
- Revisiter le concept de santé : lui donner une portée plus large
- Discerner les paramètres qui conditionnent la santé
- Promouvoir les capacités restantes
- Présenter la philosophie « carpe diem »
- Valoriser la relation
- Réactiver le sens des professions de soin et d’aide